Il n’en reste pas moins que la chirurgie est un geste lourd voire très lourd pour le patient. Outre ses séquelles, le plus souvent « seulement » esthétiques mais parfois aussi fonctionnelles, elle nécessite une hospitalisation, une anesthésie et des soins infirmiers postopératoires souvent longs, le temps d’obtenir une cicatrisation définitive. Si ces modalités pratiques sont bien connues des spécialistes, leurs articulations avec les autres mesures thérapeutiques restent à définir par des études multicentriques de large ampleur évaluant les différentes séquences thérapeutiques (chirurgie première puis antibiothérapie de rattrapage ou à l’inverse antibiothérapie première, permettant la réalisation d’une chirurgie dans de meilleures conditions).
Auteurs : Dr Philippe Guillem, chirurgien à Lyon (69)